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14 Minutes de lecture

Le guide des soft skills : bien comprendre leur importance

Selon une étude conduite par le leader mondial du recrutement, Monster, 90 % des employeurs ont la certitude que les soft skills vont gagner en importance dans les années à venir. Et ce pour une raison simple : un robot ne remplacera jamais le comportement humain, alors qu’il peut au contraire se substituer à certaines compétences techniques (hard skills). 

 

Disons-le autrement : les progrès technologiques conduisent à une automatisation des tâches et à une robotisation de plus en plus poussées. En conséquence, les qualités humaines et la communication interpersonnelle, donc les soft skills, acquièrent une valeur croissante au sein des entreprises. 

 

Dans cet article, Rise Up vous aide à cerner les spécificités et la subtilité de ce type de compétences particulièrement recherché en faisant bien la différence entre hard skills et soft skills !

 

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Définition des soft skills 

 

Explication et traduction des soft skills

 

Il n’est pas si simple de définir les soft skills, qui recouvrent un champ large lié à l’humain. C’est dans les années 60 que le terme apparaît. L’armée américaine les décrit alors par opposition aux hard skills, en expliquant qu’il s’agit de compétences non liées au maniement de machines ou d’équipements. 

 

Les soft skills ne sont pas circonscrites de manière précise. Le danger : en faire une catégorie fourre-tout, dans laquelle on range toute une série de compétences générales, sans hiérarchie ni logique.

Aux traits de personnalités, innés et durables (exemple : la timidité), aux compétences plus palpables que l’on peut acquérir au fil du temps (exemple : la gestion du temps), se mêle l’état émotionnel à l’instant T (exemple : la colère suite à une déconvenue).

 

Quelle traduction pour les soft skills en français ? Plusieurs appellations sont fréquemment utilisées : compétences douces (traduction littérale), compétences transversales, compétences interpersonnelles ou encore compétences comportementales. Chacune d’entre elles apporte une nuance quant à la définition de ces compétences. 

 

Autre difficulté pour poser une limite aux soft skills : leur transversalité, puisqu’elles s’appliquent à tout type de secteurs d’activité et de postes. 

 

Comment, dès lors, définir clairement les soft skills ? Nous pouvons retenir la signification suivante : il s’agit de compétences durables, innées ou acquises, faisant appel au savoir être de l’individu. Tout ce qui n’est pas une hard skill (compétence technique, savoir-faire) est une soft skill.  

 

Cela inclut :

 

  • les compétences interpersonnelles et relationnelles. On parle également de compétences comportementales. Celles-ci regroupent les qualités personnelles ayant une influence positive au sein d’une équipe et, plus largement, d’une entreprise ;
  • les compétences transversales non techniques, que l’on peut définir comme des aptitudes et capacités utilisables dans un grand nombre de postes, quel que soit le domaine d’activité. 

 

La capacité d’organisation, la créativité, l’esprit critique, la rigueur, la gestion du stress, mais aussi l’intelligence émotionnelle, l’aisance relationnelle ou encore le leadership font partie des soft skills. 

 

Que sont les soft skills ?

 

Soft skills et hard skills : quelle est la différence ?

 

Nous l’avons évoqué, hard skills et soft skills se définissent par leur opposition : ce qui est une hard skill n’est pas une soft skill, et inversement. 

 

Les hard skills correspondent aux compétences techniques, aux savoir-faire applicables à une fonction, à un métier (parfois plusieurs). Par exemple, savoir gérer les réseaux sociaux fait partie des compétences clés d’un community manager et d’un content manager. On parle donc également de compétences métier. Contrairement à une soft skill, une hard skill peut devenir obsolète. Cela en raison de la transformation des métiers. 

 

Hard vs soft skills : y a-t-il un gagnant ? Pas vraiment… Ces deux types de compétences s’avèrent surtout complémentaires. 

 

La complémentarité entre soft skills et hard skills

 

Un excellent technicien, fiable dans son domaine, mais doté de peu de soft skills n’apportera vraisemblablement pas assez de valeur à l’entreprise. S’il ne sait pas communiquer, s’organiser, s’adapter à une situation imprévue ou s’intégrer à une équipe, son travail perdra énormément en qualité. 

 

Un salarié faisant preuve de qualités interpersonnelles indéniables, à l’écoute de ses collègues, créatif et rigoureux, mais ayant des lacunes importantes dans son domaine d’activité, ne sera pas plus efficace… 

 

Conclusion : dans le match hard vs soft skills, personne ne sort vainqueur, comme nous l’avons dit. Une complémentarité est indispensable. Celle-ci implique un “dosage” subtil entre compétences liées au savoir être et compétences liées au savoir-faire, un dosage qui dépendra de chaque poste, de chaque situation de travail et de chaque culture d’entreprise

 

L’objectif pour les employeurs : recruter des profils possédant l’équilibre parfait entre hard et soft skills. 

 

Listes et exemples de soft skills classées en 5 catégories

 

Comment classifier les soft skills ? C’est ce que nous allons voir maintenant ! Tentons d’établir une liste de ces compétences la plus exhaustive possible, organisée en catégories clés. Ces dernières restent générales et doivent bien évidemment être adaptées au secteur d’activité de l’entreprise et au département auquel appartient le salarié. Voici une cinquantaine d’exemples de soft skills, répartis en 5 catégories. 

 

Communication et éthique

 

Exprimer ses idées de manière claire et efficace, communiquer en s’adaptant à sa cible : des aptitudes essentielles en entreprise, notamment pour les managers. L’éthique est quant à elle un facteur de reconnaissance et contribue à avoir une bonne image de soi. 

 

Dans cette catégorie, nous trouvons les compétences suivantes :

 

  • la loyauté ;
  • l’intégrité ;
  • le sens des responsabilités ;
  • la prévalence de l’intérêt général sur l’intérêt particulier ;
  • la fiabilité ;
  • la conscience professionnelle ;
  • le respect ;
  • la respectabilité ;
  • la présentation ;
  • la courtoisie, la cordialité, l’amabilité ;
  • la ponctualité ;
  • l’honnêteté.

 

Organisation et efficacité

 

Organisation et efficacité vont souvent de pair. Un salarié sachant hiérarchiser et rationaliser ses tâches gagne en rapidité d’exécution, donc en productivité. De plus, il conserve à tout moment une vue d’ensemble sur son travail en cours, ce qui lui procure sérénité et confiance. 

 

Les soft skills de cette catégorie regroupent :

 

  • l’acuité et le discernement ;
  • la planification stratégique ;
  • la visualisation ;
  • la capacité à fixer des objectifs ;
  • la hiérarchisation et la priorisation ;
  • la gestion du temps ;
  • la ponctualité et le respect des délais ;
  • la gestion de ressources ;
  • la concentration ;
  • la productivité ;
  • la capacité à équilibrer vie professionnelle et vie personnelle.

Intelligence sociale et émotionnelle

 

L’intelligence sociale et émotionnelle concourt à la parfaite intégration dans une équipe. L’individu reste à l’écoute aussi bien des autres que de lui-même et favorise ainsi une ambiance de travail saine et positive.

 

De nombreuses soft skills appartiennent à cette catégorie :

 

  • l’aisance relationnelle ;
  • la sociabilité ;
  • le networking ;
  • la générosité, la capacité à se tourner vers les autres ;
  • l’intelligence culturelle ;
  • la présence ;
  • la conscience de soi ;
  • l’introspection ;
  • la maîtrise de soi ;
  • le partage d’idées et la capacité à exprimer son avis ;
  • l’esprit d’équipe et le sens du collectif ;
  • la coopération, la collaboration et la coordination ;
  • l’acceptation de la critique ;
  • la sensibilité, la capacité à s’ouvrir à ses émotions ;
  • l’empathie et l’attention portée aux autres ;
  • la compassion ;
  • la confiance en soi et en les autres ;
  • la bienveillance ;
  • la tolérance ;
  • la reconnaissance ;
  • la gestion du stress ;
  • l’équanimité (capacité à garder le même état d'esprit quels que soient les événements) ;
  • l’authenticité ;
  • l’humilité ;
  • la résilience.

Créativité et innovation

 

Avoir un regard singulier, pertinent sur l’environnement et les problématiques professionnels, mais aussi sur le monde en général, permet d’apporter des idées et des solutions nouvelles

 

Voici les soft skills se rapportant à la créativité et à l’innovation :

 

  • l’observation critique ;
  • la pensée critique ou la capacité à interroger les choses ;
  • la capacité à trouver l’énergie et la force nécessaires pour agir ;
  • la capacité à mener des recherches pour trouver des solutions à un problème ;
  • la pensée logique ;
  • la rigueur, la capacité à suivre des méthodes établies et efficaces ;
  • l’ouverture d’esprit ;
  • la capacité à penser différemment et à défendre des conceptions nouvelles ;
  • le sens de l’innovation ;
  • la créativité et l’imagination ;
  • le sens artistique.

Management et leadership

 

Faire vivre une équipe productive, sereine et motivée : le résultat d’un leadership sain et efficace. 

 

Voici les soft skills qui y sont liées :

 

  • la capacité à fédérer ;
  • la capacité à motiver, à coacher ses collaborateurs ;
  • l’animation (meeting, team-building) ;
  • la capacité à donner l’exemple et à être une source d’inspiration ;
  • la médiation ;
  • la gestion et la résolution des conflits ;
  • la capacité à faire des feedbacks constructifs ;
  • la pédagogie ;
  • la capacité à valoriser et encourager ses collaborateurs ;
  • l’inclusivité ;
  • l’équité ;
  • le management à distance ;
  • la prise de décision ;
  • la délégation ;
  • la facilitation ;
  • la supervision.

Pourquoi faut-il miser sur le développement des soft skills en entreprise ? 

 

Évolutions technologiques, transformation des métiers, contexte économique et concurrentiel incertain : le monde professionnel se caractérise par son changement permanent. Pour y faire face, les soft skills sont en première ligne. Faire valoir des compétences comportementales et transversales comme l’adaptabilité et la créativité devient en indispensable indispensable. 

 

Plus largement, c’est par l’humain que se gère le changement. Les soft skills occupent à ce titre le centre d’une organisation agile, qui se caractérise par la qualité et la fluidité des relations et échanges entre les équipes. 

 

Il convient également de souligner l’importance des compétences managériales. 

 

Les soft skills : un atout essentiel pour mieux manager

 

En premier lieu, le manager assure le lien entre les équipes opérationnelles et la direction. Ce rôle d’intermédiaire l’oblige à communiquer de manière fluide et claire afin d’assurer la qualité des échanges. 

 

En second lieu, la gestion de l’humain occupe le cœur même de son activité puisqu’il pilote une équipe. Le manager se doit donc de posséder un certain nombre de compétences comportementales. Animer, fédérer et mener une équipe vers le succès demandent, entre autres, un sens de la communication avéré, une intelligence émotionnelle et relationnelle remarquable ainsi qu’une organisation sans faille. 

 

Or, plusieurs études ont non seulement montré le manque de préparation des managers au moment de leur prise de poste mais aussi un apprentissage “sur le tas” des compétences managériales. 

 

Ainsi, le cabinet de conseil en leadership DDI World, qui a interrogé plus de 1 000 managers, a révélé que 11 % d’entre eux n’étaient pas préparés au moment de leur entrée en fonction. En outre, il apparaît qu’environ la moitié des managers rencontrent des difficultés lors de leur première année à ce poste. La même proportion acquiert les compétences managériales par l’essai et l’erreur. 

 

Un constat qui peut étonner. Les managers ont plus que jamais besoin de prendre conscience des enjeux relatifs aux soft skills et d’acquérir les compétences interpersonnelles qui leur font défaut.

Les soft skills : un atout essentiel pour mieux manager

 

Comment accompagner le développement des soft skills de ses collaborateurs ?

 

Il existe mille et une façons de développer des soft skills. L’environnement de travail, les situations rencontrées, les initiatives personnelles, la culture d’entreprise, les moyens mis à disposition du salarié mais aussi la qualité de l’encadrement favorisent l’acquisition de soft skills.

 

En somme, toute expérience vécue en milieu professionnel (voire même dans sa vie personnelle) conduit à renforcer ses compétences comportementales. 

 

Dans ce cadre, la formation aux soft skills constitue une solution d’accompagnement à exploiter par toutes les organisations.

Chaque collaborateur doit pouvoir bénéficier d’une ou plusieurs actions de formation en lien avec ses points faibles et les problématiques qu’il rencontre au quotidien. Il convient ensuite de l’accompagner dans la mise en application de son savoir et d’effectuer un recadrage si nécessaire. Dernière étape : l’évaluation de la performance, qui permet de valider définitivement les acquis. 

 

Rise Up propose un accompagnement au développement des soft skills via son offre Rise Up Content. Les collaborateurs ont à leur disposition une série de formations sur étagère dédiées aux compétences transversales et comportementales. Connaissance de soi, développement de l’esprit critique, créativité, networking, gestion des émotions ou encore intelligence sociale font partie des thématiques abordées. 

 

Comment valoriser les soft skills de ses collaborateurs ?

 

Les soft skills sont intrinsèquement liées à l’humain. Connaître parfaitement ses collaborateurs, cerner leur personnalité et leur comportement au sein de l’équipe revêtent une importance majeure à l’heure de valoriser leurs soft skills. 

 

En parallèle, il est indispensable d’avoir une vision claire et approfondie des enjeux et objectifs de l’entreprise. À partir de là, il devient possible de dresser une liste, un référentiel, de soft skills indispensables à la performance. 

 

La clé est donc de valoriser les compétences comportementales qui répondent à la fois à une attente individuelle et à un besoin global. Esprit d’équipe, engagement, productivité, aisance relationnelle ou encore capacité d’adaptation font bien souvent partie des soft skills les plus prisées. La formation des collaborateurs viendra combler les lacunes repérées. 

 

Gardons enfin à l’esprit qu’un salarié ne pourra exploiter ses soft skills que s’il est en capacité de s’épanouir au sein de l’organisation. Valoriser les compétences comportementales implique donc de favoriser une ambiance de travail stimulante, de proposer des perspectives d’évolution et d’assurer un management de qualité.

 

 

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