Le blog Rise Up

La classe virtuelle, si elle n’est pas nouvelle, s’est démocratisée ces dernières années. Selon le baromètre 2023 du digital learning publié par l’ISTF, la classe virtuelle constitue la modalité d’apprentissage en distanciel jugée la plus efficace, devant l’e-learning traditionnel. De plus, 9% des professionnels de la formation interrogés placent comme priorité le développement de la classe virtuelle dans leurs dispositifs, avant toutes les autres méthodes pédagogiques. Celle-ci représente donc un intérêt en tant que telle, en plus de constituer l’un des piliers de la formation mixte (blended learning), très appréciée des entreprises et de leurs salariés.

Créer et animer une classe virtuelle : un enjeu qui gagne en importance à mesure que la formation à distance se développe. Son intégration dans les plans de formation, effectuée souvent à marche forcée et sans réelle préparation il y a quelques années, semble aujourd’hui pérenne. Reste à assurer la qualité des cours en ligne, à tirer parti de leurs atouts et à en extraire une vraie valeur ajoutée, au profit des apprenants. Selon le baromètre 2023 du digital learning réalisé par l’ISTF, 11% des professionnels de la formation considèrent ainsi l’amélioration de l’animation des classes virtuelles comme prioritaire.

Le développement professionnel : un enjeu d’actualité au regard de l’évolution rapide des métiers mais aussi des questionnements des collaborateurs concernant leur devenir professionnel (quête de sens, définition de nouvelles priorités, etc.). Dans ce contexte, l’entreprise a tout intérêt à s’engager sur cette thématique. À la clé : une reconnaissance des préoccupations des salariés, une culture tournée vers une montée en compétences continue et une meilleure rétention des talents.

Pas moins de 86 % des managers commerciaux estiment que le renforcement des compétences de leurs équipes constitue une priorité absolue. Ils sont en outre 55 % à juger que seule la moitié de la force de vente dispose des compétences nécessaires pour performer dans les années à venir. Ces chiffres issus d’une enquête du cabinet McKinsey menée auprès des acteurs du BtoB ne laissent pas de place au doute : la formation professionnelle est devenue un enjeu crucial de la performance commerciale.

Le télétravail : une réalité désormais bien ancrée dans le quotidien des salariés. Les résultats du baromètre des DRH 2023, réalisé par WTW, ABV Group et RH&M, ne laissent pas de place au doute : 94% des PME, ETI et Grandes Entreprises sont concernées par le télétravail et ont organisé son usage.

L’expérience collaborateur : une notion dont on entend beaucoup parler, alors qu’elle n’est pas encore totalement prise en compte par les entreprises.

La formation professionnelle s’est profondément renouvelée ces dernières années. Plusieurs concepts, réunis autour de l’association entre le présentiel et le distanciel, ont gagné leurs lettres de noblesse auprès des entreprises et des organismes de formation. L’enseignement hybride, ou enseignement mixte, devient la norme, ses avantages n’étant désormais plus à prouver : flexibilité, personnalisation et, de manière générale, efficacité accrue de l’apprentissage.

Si l’essor de la digital workplace est à relier aux conséquences durables de la crise sanitaire (avènement du télétravail et du travail hybride), le terme est apparu au début des années 2000. On le doit à Paul Miller, fondateur de Digital Workplace Group et auteur d’un ouvrage de référence sur le sujet : The Digital Workplace – How Technology is Liberating Work (“La digital workplace - Comment la technologie libère le travail”).

Le microlearning : un format pédagogique qui séduit un nombre grandissant d’entreprises et de collaborateurs. La promesse : apprendre sur des phases plus courtes mais apprendre mieux. Des sessions de quelques minutes remplacent les modules de cours traditionnels. Accessibles sur smartphone, ces contenus sont “découpés” en séquences indépendantes les unes des autres.