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11 Minutes de lecture

Comment bien fidéliser les salariés en entreprise ?

La fidélisation des collaborateurs : un sujet capital pour les entreprises ! Et pour cause : une étude de l’IBET© (l’Indice de Bien-Être au Travail) évalue le coût du désengagement des employés à 14 580 € par an et par salarié

 

Le problème va toutefois bien au-delà de la question financière. Une personne qui s’en va, c’est un talent en moins pour l’organisation. Son départ est donc synonyme de perte de compétences. Si les démissions se multiplient, le déficit en hard skills, tout autant qu’en soft skills, peut vite se faire sentir… 

 

Ajoutons que le contexte est plutôt défavorable pour les entreprises. Ces dernières sont parfois obligées de se livrer à une guerre des talents pour recruter les meilleurs profils alors que les employés, de leur côté, affirment leurs exigences, notamment en termes de bien-être au travail et de perspectives d’évolution. 

 

En un mot : la rétention des talents est plus que jamais d’actualité ! Rise Up fait le point sur l’importance de la fidélisation des collaborateurs et vous livre les bonnes pratiques pour retenir les meilleurs talents, en particulier en matière de formation !

 

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Qu’est-ce que la fidélisation des salariés ? 

 

Fidélisation des salariés : définition

 

Qu’entend-on exactement par fidélisation des salariés ? “Fidélisation” est à relier au mot "fidélité", dérivé du latin “fidelitas”, qui signifie “fidélité” mais aussi “constance”. Il faut également rapprocher le terme du mot “fides”, dont le sens englobe : sincérité, loyauté, respect de la parole donnée mais aussi confiance que l’on met entre les mains d’autrui.

 

Appliquée au monde de l’entreprise, la fidélisation constitue un ensemble d’actions, de pratiques, visant à créer et gérer une relation durable et individualisée avec les employés. Un sentiment d’appartenance, un attachement du salarié pour l’organisation doit en émaner, et cela par un partage de valeurs communes. En découle l’engagement de l’employé au quotidien car cet attachement le conduit à mobiliser ses compétences et à passer plus facilement à l’action.

 

En conséquence, la fidélisation des collaborateurs est l'un des facteurs de réussite clé de toute société. 

 

Pourquoi fidéliser les collaborateurs ?

 

La fidélisation des employés permet à l’entreprise d’entrer et de rester dans un cercle vertueux. Des talents épanouis sont plus productifs et motivés ; ils contribuent ainsi à améliorer la compétitivité. De plus, ils insufflent un dynamisme et un état d’esprit positif à leurs collègues, ce qui pousse ces derniers à accroître à leur tour leur engagement.

 

Enfin, ils diffusent à l’extérieur une très bonne image de la société, qui devient dès lors de plus en plus attractive aux yeux des candidats. Conséquence : l’entreprise attirera les meilleurs talents, ce qui renforcera encore un peu plus sa compétitivité et entretiendra l’excellence de ses effectifs. 

 

À l’inverse, une organisation qui attache peu d’importance à la fidélisation des collaborateurs, ou qui ne parvient pas à retenir ses meilleurs profils, s'expose à plusieurs difficultés. Les salariés se désengagent, d’où un taux d’absentéisme et un turnover plus importants. Résultat : une dynamique de groupe qui flanche et un effritement de la cohésion de l’équipe. Autres conséquences négatives : un bouche-à-oreille défavorable et une marque employeur qui s’érode. Bref, l’entreprise est pénalisée sur de multiples aspects. 

 

La fidélisation des salariés et la performance en entreprise

 

Un collaborateur fidélisé est un collaborateur engagé

 

Nous l’avons vu : fidélisation des collaborateurs et performance de l’entreprise sont étroitement liées. Raison principale : un engagement collaborateur en croissance. Prendre plaisir à œuvrer pour son entreprise est inévitablement gage d’un réel investissement dans ses missions. Exploiter au maximum ses aptitudes techniques et ses compétences interpersonnelles, chercher à s’améliorer constamment, se focaliser sur ses objectifs : un comportement vertueux et bénéfique pour l’organisation, qui ne peut que gagner en compétitivité.

 

Par ailleurs, un employé intégré depuis de nombreuses années travaille plus vite qu’un nouveau venu. Fin connaisseur de l’entreprise et de ses enjeux, il a en plus acquis des automatismes et une “routine” pour rendre son travail le plus efficace possible.

 

Enfin, être engagé signifie également conférer une excellente réputation à la société. En d’autres termes, un collaborateur fidélisé devient un ambassadeur de l’entité pour laquelle il travaille. Un véritable atout pour gagner des clients ! 

 

Une groupe de collaborateurs travaille ensemble

 

Le bien-être des salariés pour booster la performance

 

La fidélisation des salariés implique une attention constante à leur bien-être et à leur épanouissement. Un collaborateur qui ne se sent pas à sa place et vit mal sa situation professionnelle n’aura qu’une envie : partir ! Au contraire, un employé écouté, compris et dont les attentes sont satisfaites s’investira naturellement au service de son équipe et, plus largement, fournira des efforts supérieurs pour atteindre les objectifs. Il verra en outre sa résistance au stress augmenter. Enfin, un climat où règne sérénité et confiance mutuelle conduit à une meilleure coopération, donc à de meilleurs résultats. 

 

Conclusion : le bien-être au travail constitue un levier majeur de la rétention des talents, et l’impact pour l’organisation s’avère très appréciable. 

 

L’écoute, la bienveillance, une bonne communication doivent ainsi intégrer la culture de l’entreprise et faire partie des compétences clés des managers. Ces valeurs, il convient de les transmettre dès l’onboarding. Les recrues cernent en effet très vite l’ambiance de travail et confrontent leur perception de l’entreprise à ce qu'elles recherchent en termes de qualité de vie au travail. À partir de ce ressenti, les nouveaux employés se projettent dans la structure sur le long terme… ou pas !

 

Comment la formation répond-elle aux enjeux de la fidélisation des salariés ?

 

Fidéliser un salarié, c’est avant tout lui offrir les moyens de se réaliser, de grandir au sein de l’organisation. Un employé qui, au bout de quelques années, commence à s’ennuyer, n’hésitera pas à candidater auprès de recruteurs plus ouverts à une évolution de carrière en interne. Et s’il décide de rester dans sa structure actuelle, sa productivité diminuera au même rythme que son niveau d’énergie et de motivation…

 

Il faut donc devenir une organisation apprenante, autrement dit porter une grande attention à la stratégie de formation. Proposer un dispositif individualisé, prenant en compte les attentes propres et le profil spécifique de chacun semble aujourd’hui indispensable. De plus, les entreprises doivent chaque jour relever le challenge de l’up-to-skill, c’est-à-dire disposer en permanence des compétences nécessaires pour suivre l’évolution des métiers et des pratiques de leur secteur. L’upskilling est ainsi devenu crucial. 

 

Développer les compétences des collaborateurs au rythme de l’activité, c’est le défi que relève Rise Up avec sa nouvelle raison d’être : Own Today. Objectif : permettre aux salariés de donner le meilleur d’eux-mêmes, de manière continue. Concrètement, chacun renforce ses hard skills et soft skills au quotidien, en suivant un rythme d’apprentissage optimisé. Cette nouvelle approche s’appuie sur une méthodologie innovante : LearningOpsTM, qui aligne la formation sur les objectifs commerciaux de l’entreprise et permet de mesurer le Time To SkillTM ou la durée nécessaire pour atteindre le niveau de compétences requis.

 

Quels sont les leviers de fidélisation des salariés ?

 

Voyons plus en détail les leviers à activer pour fidéliser ses collaborateurs. Il convient d’ajuster cette liste de bonnes pratiques à la culture et aux problématiques de chaque organisation. Dans tous les cas, la démarche de fidélisation des salariés est à envisager sur le long terme et a pour but de devenir un marqueur fort de l’identité de la société.

 

Donner des gages de confiance dès l’embauche

 

Les premiers contacts entre un candidat et son futur employeur sont cruciaux car ils posent les bases de leur prochaine collaboration. Ces bases doivent reposer sur le dialogue, une confiance et une compréhension mutuelles afin de nouer des relations saines et productives. L’onboarding suit naturellement la même philosophie, en offrant aux recrues ce dont ils ont besoin pour se sentir à l’aise, motivées et en phase avec les enjeux de l’entreprise.

 

Un management participatif

 

Nous l’avons vu, les managers ont un grand rôle à jouer dans la fidélisation des salariés. Communiquer, reconnaître et valoriser les compétences de ses collaborateurs, être attentif à leurs besoins, pratiquer l’écoute active, ne pas hésiter à déléguer : cette attitude aidera grandement à créer un sentiment d’appartenance. 

 

Une politique active en termes de montée en compétences et d’évolution de carrière

 

Nous retrouvons ici l’importance de la formation. La rétention des talents passe bien sûr par de réelles perspectives d’évolution en interne tout comme une actualisation fréquente, pour ne pas dire constante, des compétences. Ainsi, le collaborateur se verra conforté dans son expertise, continuera à produire un travail de qualité et se sentira plus épanoui professionnellement.

 

Une rémunération attractive

 

Fidéliser les salariés, cela signifie également rétribuer leur travail à sa juste valeur. Le niveau de salaire est un facteur de reconnaissance et de motivation aux yeux du collaborateur. Proposer des avantages sociaux en complément est également recommandé.

 

Mettre en place un environnement de travail épanouissant

 

La qualité de vie au travail est un facteur clé de fidélisation. Assurer de bonnes conditions de travail, offrir un cadre propice à la collaboration et à la cohésion de groupe font partie des démarches indispensables. À cela s’ajoute pour l’entreprise une attention accrue à la prévention des risques.

 

Un espace de travail convivial et chaleureux

 

4 indicateurs de performance RH à suivre pour la fidélisation des salariés

 

L’Employee Net Promoter Score ou eNPS

 

Premier KPI permettant d’évaluer la fidélisation des employés : l'Employee Net Promoter Score (eNPS). Cet indicateur repose sur une simple question, à laquelle les salariés répondent anonymement : “Sur une échelle de 0 à 10, quelle est la probabilité que vous recommandiez votre entreprise comme lieu de travail ?” 

 

Les réponses sont regroupées en trois catégories et font ainsi apparaître :

 

  • les détracteurs (salariés ayant attribué une note allant de 0 à 6) ;
  • les passifs (note de 7 ou 8) ;
  • les promoteurs (note de 9 ou 10).

 

Le score eNPS se calcule comme suit : 

eNPS = % Promoteurs – % Détracteurs (les passifs sont donc écartés de l’analyse)

Exemple : sur 100 réponses, 50 notes proviennent de détracteurs et 50 notes de promoteurs. L’eNPS sera égal à 0 (50 % - 50 %). 

Un résultat supérieur à 30 est considéré comme excellent. 

 

L’eNPS révèle donc le niveau de satisfaction des salariés et le ressenti qu’ils ont de l’organisation pour laquelle il travaille. Ce KPI constitue une aide précieuse pour mesurer la satisfaction et la rétention des salariés. 

 

Le niveau de bien-être des collaborateurs

 

Autre indicateur à explorer pour déterminer le niveau de fidélisation des salariés : la qualité de vie au travail. L’idéal est, là aussi, de proposer un questionnaire aux employés, portant sur différents aspects liés au bien-être. L’objectif final est d’identifier les éléments qui engagent les collaborateurs, les rendent heureux, mais aussi les points bloquants, les éventuelles sources de mal-être.

 

Afin d’obtenir un maximum de retours, il est recommandé de préparer un questionnaire court, simple, comportant des questions claires et concrètes, dont certaines autorisent les réponses ouvertes. 

 

Abordez de préférence les thèmes suivants : équipement et environnement de travail, qualité du management, bien-être mental, bien-être physique, intégration et sentiment d’appartenance

 

Voici quelques exemples de questions utiles pour mesurer la fidélisation des collaborateurs :

 

  • Êtes-vous d’accord avec cette affirmation : “Mon organisation s’engage pour le bien-être de ses employés.” (Oui/ Non)
  • Votre vie personnelle est-elle affectée par vos responsabilités professionnelles ? 
  • Avez-vous eu des problèmes de vue à cause du temps passé devant l’écran ? (Oui/Non)
  • Êtes-vous régulièrement contraint(e) de ne pas prendre de déjeuner ?
  • Votre travail vous épuise-t-il ? 
  • Votre manager vous donne-t-il une charge de travail appropriée ?

Le taux de turnover volontaire et involontaire

 

Le turnover, volontaire et involontaire, constitue également une illustration du niveau de fidélisation des salariés. Dans le premier cas, il s’agit d’un départ volontaire de l’employé. Dans le deuxième cas, l’entreprise a choisi de laisser partir son salarié, en général recruté depuis peu, son profil ne correspondant pas au poste et/ou à la culture de l’entreprise. 

 

Un taux de turnover supérieur à 15 % témoigne d’un réel problème de rétention des salariés. Il est alors essentiel que l’organisation en recherche les causes et corrige ce qui doit l'être. 

 

À noter toutefois que dans les secteurs soumis à des changements rapides (celui des nouvelles technologies par exemple) ou les activités marquées par des “pics” saisonniers (le tourisme en particulier), le turnover a tendance à être plus important, sans que cela remette forcément en cause la qualité de l’entreprise.

 

Le taux d’absentéisme au travail

 

Un taux d’absentéisme élevé est un signe clair de mauvais climat de travail, d’une ambiance dégradée, jouant sur le bien-être et la santé psychologique des collaborateurs. Des employés absents, ce sont des coûts à assumer pour l’employeur, mais aussi une dynamique de travail qui plonge, une démotivation et un désengagement qui menacent les collègues. Bref, cet indicateur est à prendre très au sérieux ! 

 

Si le taux d’absentéisme au travail est élevé et/ou en augmentation, la première chose à faire est d’en cerner les causes. Il sera ensuite possible de dégager des axes d’amélioration et de faire repartir à la hausse le niveau de fidélisation des collaborateurs.

 

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