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9 Minutes de lecture

Augmentez le taux de complétion de vos formations

Une formation e-learning est efficace uniquement si elle est suivie jusqu’au bout par une majorité des apprenants. Or, il est notoirement plus difficile de retenir l’attention et de conserver l’engagement actif de chaque participant dans le cadre d’un module à distance : l’éloignement physique et les sources potentielles de distraction, au bureau ou au domicile de l’apprenant, sont des facteurs importants d’abandon avant la fin du parcours.

Livre blanc Blended Learning

 

L’augmentation du « taux de complétion » d’un module est donc un élément essentiel pour son succès et son niveau d’impact. Cela passe par différentes techniques d’engagement des apprenants, dont la diversité et l’interactivité des contenus.

Une approche blended learning, mixant les modes d’apprentissage à distance et en présentiel, est un format idéal pour une implication durable des participants et pour les encourager à poursuivre la formation jusqu’à son terme.

Comment utiliser le blended learning pour augmenter le taux de complétion ?

 

Le format blended learning au service de l'augmentation du taux de complétion

 

Qu’est-ce que le taux de complétion ?

 

Le taux de connexion, correspondant au nombre d’apprenants ayant entamé le parcours de formation, est un indicateur utile en soi, mais souvent trompeur quant à l’implication réelle du public cible. Beaucoup d’apprenants, en effet, abandonneront en cours de formation à défaut d’un encadrement suffisant.

C’est la raison pour laquelle votre tableau de bord doit impérativement intégrer d’autres indicateurs, à commencer par le taux de complétion.

 

Taux de complétion et de réussite

 

Le taux de complétion représente la proportion des apprenants ayant poursuivi une formation jusqu’à son terme. C’est à l’ingénieur pédagogique de définir ce qui constitue exactement le terme de la formation, et ce qui va donc déterminer si un participant a achevé son parcours ou pas. La complétion peut être notamment déclenchée par :

  • La consultation de l’ensemble des modules disponibles ;
  • Le passage du test d’évaluation de fin de parcours ;
  • Le renseignement du questionnaire de satisfaction.

 

Le taux de complétion doit être distingué de celui de réussite, indiquant quant à lui la proportion des apprenants ayant satisfait aux évaluations de fin de formation.

 

La différence entre les taux de complétion et de réussite désigne donc la part des apprenants ayant terminé la formation, mais échoué à l’évaluation des compétences. Une différence trop élevée entre les deux indicateurs est typiquement le signe d’une formation peu efficace, manquant de clarté et d’accessibilité.

 

Qu’est-ce qu’un bon taux de complétion en e-learning ?

 

Le taux de complétion en e-learning n’est pas une réalité uniforme et peut varier de façon considérable en fonction du type exact de formation. Son niveau dépend notamment de deux critères fondamentaux :

  • Le caractère obligatoire ou facultatif du module proposé : une formation imposée par l’employeur ou par l’autorité administrative aura évidemment une complétion nettement plus élevée qu’une autre en libre-service en raison de l’absence de choix laissée à l’apprenant.
  • Le niveau d’encadrement : une formation tutorée et encadrée par un animateur va engager plus efficacement les apprenants, et les inciter à se montrer assidus jusqu’au bout. Par opposition, une formation en totale autonomie expose bien davantage l’apprenant au risque de décrochage.

Un module facultatif et proposé en libre-service engendre donc typiquement un engagement assez faible du public cible :

  • 10 % des collaborateurs concernés entament la formation (c’est le taux de connexion) ;
  • Parmi ces derniers, seulement 10 % la termineront (c’est le taux de complétion) ;
  • Les MOOC, quant à eux, affichent un taux de complétion compris entre 5 et 10 % uniquement.

 

En d’autres termes, une formation prévue pour 100 personnes ne sera achevée que par l’une d’entre elles en moyenne !

L’abandon de l’apprenant en cours de formation e-learning n’est toutefois pas une fatalité. Des solutions mixtes comme le blended learning permettent de le réengager efficacement et de maintenir son assiduité jusqu’au bout du parcours.

 

Comment augmenter le taux de complétion en blended learning ?

 

Les nouvelles techniques d’ingénierie pédagogique, associées à un parcours en blended learning, contribuent à entretenir l’engagement de chaque apprenant et à augmenter le taux moyen de complétion d’une formation.

 

Adapter le contenu à la cible

La phase préparatoire et la définition des objectifs pédagogiques constituent une étape importante, avant la création proprement dite. Plus un contenu est adapté aux besoins de formation des apprenants, et plus il sera suivi.

La priorité consiste à convaincre de la plus-value de la formation dès le début du parcours, pour susciter une motivation. Il est important d’insister sur certains aspects de la compétence enseignée, notamment les avantages qu’elle comporte (travail facilité au quotidien, gain de temps...).

 

Mixer les formats de modules

En matière de formation comme dans tout autre domaine, la diversité est le meilleur remède contre la monotonie. Par opposition à une méthode d’apprentissage à 100 % en e-learning, une approche blended learning constitue déjà une bonne pratique puisqu’elle permet aux apprenants d’enchaîner des sessions en présentiel et à distance, évitant ainsi la lassitude.

 

Par ailleurs, les modules suivis doivent varier autant que possible l’expérience et les techniques pédagogiques proposées aux participants. Il est possible et même recommandé d’intégrer par exemple :

  • Des contenus audio et vidéo (diffuser l’interview d’un spécialiste du sujet, une vidéo de démonstration d’un nouveau logiciel...) ;
  • Des éléments de gamification (créer des défis et récompenses, imaginer un système de gain de points d’expérience...) ;
  • Des séances de « serious game » (mises en situation, entraînements manuels pour acquérir un savoir-faire...) ;
  • Des contenus texte aérés et agrémentés d’illustrations, disponibles également sous format PDF pour une exploitation plus facile depuis un poste de travail à distance.

 

Les modules associant son et texte sont particulièrement performants pour capter l’attention. Ce format améliore notablement la rétention des connaissances les plus importantes par les apprenants.

 

Personnaliser les formations : l’adaptive learning

 

L’adaptive learning, ou apprentissage adaptatif, consiste à modifier le contenu d’une formation pour qu’il corresponde aux besoins individuels de chaque apprenant. Il s’appuie sur des ressources informatiques et des algorithmes prenant en compte le profil de l’apprenant et les objectifs de la formation.

 

Une erreur trop fréquente consiste en effet à proposer un contenu trop généraliste, pouvant certes s’adresser au plus grand nombre, mais qui manquera de caractère opérationnel pour chaque apprenant.

 

Le recours aux nouvelles techniques dites d’adaptive learning est tout particulièrement recommandé pour apporter à chaque participant les connaissances et compétences dont il a réellement besoin. Des logiciels spécialisés et les plateformes de learning management system (LMS) de nouvelle génération ont la capacité d’analyser un bilan de compétences et de concevoir un parcours de formation sur mesure pour chaque profil.

 

Animer efficacement la formation

 

Les modules activement tutorés par un formateur engagé et disponible sont naturellement plus suivis que les autres, et se caractérisent par une assiduité plus importante des apprenants. L’engagement actif d’un animateur fait jouer certains ressorts psychologiques subtils chez l’apprenant, dont la volonté de ne pas décevoir et celle de montrer un minimum de respect pour le travail réalisé par ce professionnel.

 

Il en résulte une attention plus soutenue de l’apprenant, par opposition au suivi d’un module auto-administré et impersonnel sur un ordinateur de bureau. C’est l’une des raisons pour lesquelles le blended learning permet un taux de complétion plus élevé en moyenne que la formation en distanciel à 100 %.

 

L’animateur doit par ailleurs favoriser un sentiment d’émulation entre les participants, pour qu’ils entretiennent mutuellement leur motivation : l’application des techniques de social learning dans des forums de discussion en ligne et la multiplication des travaux réalisés en groupes permettent de renforcer la cohésion de la classe et de réduire les écarts de progression entre chaque apprenant.

 

Choisir les bons outils et la solution technologique adéquate

 

Le  choix de la bonne plateforme LMS est déterminant pour le futur taux de complétion de vos formations. Des fonctionnalités plus nombreuses autorisent un suivi plus fin et des modules plus engageants et personnalisés. Une solution comme Riseup, intégrant pleinement les enjeux et les contraintes du blended learning, se caractérise notamment par :

  • Une véritable simplicité d’utilisation, avec la possibilité de créer un parcours de formation sur mesure et très performant en seulement quelques clics ;
  • Une expérience utilisateur de haute qualité, avec une personnalisation poussée en fonction de chaque profil d’apprenant et des éléments d’interactivité et de gamification ;
  • Un tableau de bord complet permettant de mesurer quotidiennement le succès rencontré par la formation et de détecter en amont les éventuels problèmes.

 

Les plateformes LMS vous donnent accès à des KPI indispensable pour retravailler votre formation.

 

Définir les bons KPI et assurer leur suivi

 

La plateforme LMS intègre des outils d’analyse pour concevoir un tableau de bord sur mesure et suivre vos principaux indicateurs clés de performance (KPI). L’analyse isolée ou combinée de ces différentes statistiques apportera des enseignements précieux sur l’adéquation ou l’inadéquation de la formation proposée, son niveau de difficulté, sa capacité à engager le public cible et surtout celle à le retenir de façon durable.

 

  • Le taux de connexion indique le nombre d’utilisateurs ayant ouvert le parcours de formation au moins une fois.
  • Le taux de complétion, comme indiqué plus haut, s’intéresse à la proportion des apprenants ayant achevé le parcours.
  • Le taux de réussite complète idéalement celui de complétion en précisant la part des apprenants ayant obtenu un score satisfaisant aux évaluations.
  • Le taux de satisfaction, nécessaire dans une démarche d’amélioration du parcours, indique à l’ingénieur pédagogique la part des participants ayant trouvé la formation utile.

 

Cette analyse des données d’utilisation, si elle peut sembler fastidieuse, est un exercice indispensable pour confronter les objectifs initiaux de la formation à la réalité du terrain. Elle permettra de confirmer que le parcours de formation est bien conçu, ou vous apportera au contraire des éléments très utiles pour améliorer encore l’impact de vos prochains modules.

 

En mélangeant des phases de travail à distance et d’autres en présentiel, le blended learning représente la solution idéale pour maintenir l’attention de l’apprenant et l’accompagner jusqu’à la fin de la formation dans les meilleures conditions.

La complexité induite par l’association de ces deux modes d’apprentissage rend d’autant plus pertinent le recours à une plateforme LMS de nouvelle génération, qui vous fournira les outils nécessaires pour superviser le suivi de la formation au niveau collectif et individuel.

 

Livre blanc Blended learning